Lettre ouverte à Christophe Hondelatte

Cher Monsieur,

votre ton et votre fraîcheur attirent ma sympathie depuis déjà plusieurs années. Vos émissions, et en particulier Faites entrer l'accusé, sont de qualité et captivantes. Lire ou entendre quelqu'un les dénigrer, comme Télérama ou Groland récemment, me contrarie.

"Il vaut mieux faire envie que pitié" écrivit Pindare.

Ce matin, sur Europe 1, dans l'émission Le grand journal de J.M. Morandini, vous vous réjouissiez de l'envie qu'avait une auditrice de voir plus souvent votre dernière émission, Vendredi si ça me dit!.
Mais, hélas, vous contrecarrâtes cet envol potentiellement très contagieux par une incitation pathétique à faire connaître l'émission à son entourage. Vous insistâtes en réitérant l'appel à l'adresse de tout spectateur ayant apprécié positivement ce "pilote" trahissant ainsi une profonde inquiétude quant à l'audience de votre nouveau programme.
A vous de jouer maintenant. Le spectateur a "envie d'avoir envie", comme un autre poète chanta...

Si les Ricains n'étaient pas chez eux [...]

Traduction : "Si vous pouvez lire ça, remerciez un enseignant. Si vous pouvez lire ça en anglais, remerciez un vétéran."
Mais tout le monde il avait compris car le monsieur il a mis des dessins pour qu'on comprenne bien.

Il aurait pu ajouter une ligne tout de même : "If you can read this in English you motherfacking (sic) Native Americans , thank the settlers."
A vous de traduire maintenant...